Le 25 avril 1757, sur ordre du souverain, la Sainte Chapelle de Bourges est détruite et ordonne la mise en vente de la maison du Sieur Trésorier dans l'état où elle se trouve. C'est le Sieur Tristan qui l’achètera pour 10 000 livres. On ignore l'état du bâtiment et les travaux qui ont été menés.
Sieur Tristan décèdera avant 1762, laissant ses deux fils derrière lui, élevés par leur oncle, responsable des finances en 1776.
L'aîné est admis au sein de la 1ere compagnie de mousquetaires de la Garde à l'âge de 16 ans.
Revenu à Bourges 3 ans plus tard, le marquis se marie avec Mme Moreau de Chassy.
S'adonnant aux travaux de l'esprit, il participe aux tenues de la première loge maçonnique de la ville. Il s'affilie également à la Minerve, le nouvel atelier dressé en 1787 par la noblesse locale.
Aristocrate libéral, Tristan est loin d'être un ennemi déclaré de la Révolution.
Frappé par la perte prématurée de sa femme et la faible longévité de ses enfants, le Marquis de Tristan vivra en solitaire, partageant ses jours entre le château de Soupize et l'appartement dont il conservait l'usufruit à Bourges, dans l'hôtel particulier qu'il avait vendu en 1818 au géomètre en chef du cadastre : Gabriel de Panette.